Dans le processus de dématérialisation lancé par le gouvernement burkinabè, le Centre de Contrôle des Véhicules Automobiles (CCVA) et la douane emboitent le pas. Ils ont officiellement lancé l’opérationnalisation de l’interface des systèmes informatiques du CCVA avec la Douane, ce mardi 3 Septembre 2024, à Ouagadougou. 

Le CCVA et la Douane marquent une nouvelle étape dans la transformation numérique de l’administration burkinabè en interconnectant leurs systèmes informatiques. Cette initiative, lancée le 3 Septembre 2024, vise à simplifier les démarches des usagers et à optimiser les procédures liées aux véhicules automobiles.

En fluidifiant les échanges entre les deux administrations, cette interconnexion contribuera à améliorer la transparence, la traçabilité et l’efficacité des services, tout en s’inscrivant pleinement dans la dynamique de modernisation engagée par le gouvernement.

Zalissa Koumaré/Ouillio, directrice général du CCVA

A écouter la directrice générale du CCVA, Zalissa Koumaré/Ouillio cette innovation vient à point nommé. « Il faut dire que c’est un grand pas c’est un grand pas qui vient d’être constaté aujourd’hui dans le partenariat entre le CCVA et la douane désormais nous aurons des échanges d’informations par nos systèmes d’information, nous n’aurons pas forcément besoin de documents physiques, sauf pour les archivages », a-t-elle avancé.

Dans ses explications, elle a laissé entendre que l’interconnexion concerne uniquement des véhicules dont l’âge est compris entre 2 et 10 ans, pour le moment. L’apport de l’interconnexion entre les deux structures poursuit-elle, est de rassurer que les informations techniques du véhicule et sa valeur d’évaluation présenté par le client au BVA sont conformes à l’existant dans la base de données du CCVA.

Adama Ilboudo, directeur général des douanes

Selon le directeur général de la douane, Adama Ilboudo, cette innovation en plus de renforcer le partenariat entre le CCVA et le service de la douane, est un ouf de soulagement. Cette initiative, de ses dires, est un levier important pour améliorer la performance de leurs services et répondre aux attentes des administrés.

« Nous souhaitons aller vers une douane sans papier, on l’a toujours dit, et cela passe par la digitalisation, la simplification des procédures, la célérité dans le processus de dédouanement. Cette interconnexion permet justement d’éviter des interventions humaines inutiles, qui sont des interventions à risque sécuritaire déjà, et à risque de perdition des recettes douanières. En plus, ça permet d’optimiser les recettes », a reconnu Adama Ilboudo, directeur général des douanes.

Burkina 24 

By LaPaix

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