C’est un peuple fier de ses valeurs et de l’hospitalité ivoirienne, qui ouvre officiellement les rideaux sur la 3ème édition du festival « 72h du Burkina Faso à Abidjan ». Au palais de la culture de Treichville, la communauté burkinabè a traduit toute sa reconnaissance à la Côte d’Ivoire pour cet accueil historique aux différents groupes ethniques du Burkina Faso.
Cette année, la Poste Burkina et l’Agence pour la promotion de l’Entrepreneuriat communautaire (APEC-Burkina) sont les principaux partenaires de l’Act 3 du Festival burkinabè. Les Directeurs généraux de ses deux (02) structures ont fait le déplacement de Ouagadougou à Abidjan afin de rencontrer la communauté et présenter aux compatriotes les différentes opportunités de participation au développement socioéconomique du Burkina par l’épargne et la contribution volontaire aux différents fonds mis en place par le capitaine Ibrahim Traoré.
Une communauté unie et reconnaissante
Les Burkinabè en Côte d’Ivoire sont estimés à environ 7 millions de personnes et leur contribution à l’effort de développement de la Côte d’Ivoire est énorme. La communauté est organisée selon des valeurs de l’unité et de la cohésion auprès du Consulat général du Burkina Faso en Côte d’Ivoire.
Chose promise, chose réalisée. Le Festival « 72h du Burkina Faso à Abidjan » a procédé à la cérémonie d’ouverture de la 3ème édition du festival, le vendredi 24 novembre 2023 au palais de la culture de Treichville. Durant 72 heures, la culture burkinabè va voler au firmament de sa valorisation à travers le peuple Samo qui est à l’honneur de cette édition de la diversité ethnique et culturelle, facteur de paix et d’intégration. Le festival est une opportunité culturelle unique pour promouvoir la cohésion au sein des burkinabè vivant en Côte d’Ivoire.
Le Peuple Samo est la vedette de l’édition de 2023. Ce groupe ethnique, parent à plaisanterie des mossi a partagé avec « ses esclaves » le pouvoir magique que ce frottement interethnique a construit comme paix et vivre-ensemble dans l’histoire et dans le temps. Le représentant des Samo a souhaité que les autres groupes ethniques prennent exemple sur l’humour et l’hospitalité que le mossi et le samo dégagent quand ils mettent en avant la parenté à plaisanterie : « ils déplacent des montages et cassent des montagnes de conflit ».
Pour cette édition, plusieurs activités sont prévues notamment la danse et lutte traditionnelle, le défilé de mode en tenue « made in Faso », le concert avec des artistes burkinabè et ivoirien comme Dez Altino, Yodé et Siro et d’autres artistes locaux. Prévue le dimanche 26 novembre prochain, la clôture sera marquée par un diner Gala au Palm Club Hôtel de Cocody avec un box pour récolter des fonds en vue d’appuyer les efforts des forces combattantes au front pour la sécurisation du Burkina Faso.
Les Burkinabè attendent le train voyageurs à Abidjan
Après l’entonnement de l’hymne du Burkina Faso et celui de la Côte d’Ivoire suivi de la prestation des masques et de la troupe Kanomo en pays Samo. Le Commissaire général du Ben Laziz Sawadogo a souhaité la bienvenue aux différentes délégations avant de rappeler l’importance pour les Burkinabè de s’unir pour faire face à l’adversité et promouvoir la cohésion sociale, le vivre-ensemble et et le brassage.
Rappelant l’historique du festival, le président du Réseau des jeunes serviables du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Ben Laziz Sawadogo a profité de cette tribune pour inviter le gouvernement burkinabè et ivoirien de permettre la reprise effective du trafic du train voyageurs en autorisant l’ouverture de la ligne Ouagadougou-Abidjan. Il a appelé les ministres des Transports des deux (02) pays frères à s’appuyer sur le fait que le train voyageurs est un outil d’intégration qui facilite les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Dans son discours d’ouverture, le chargé d’affaires de l’Ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire, a salué la tenue effective de la 3ᵉ édition du festival avant de rappeler l’importance pour le pays des hommes intègres de renforcer sa cohésion interne et de promouvoir le vivre-ensemble.
La Paix
Source : www.linfodrome.com