A l’instar des autres régions du Burkina, Koudougou la capitale de la région du Centre-Ouest a connu une manifestation grandiose à travers les membres de la Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne à la place de la nation. La cérémonie a eu lieu ce mardi 28 janvier 2025 en présence des autorités coutumières, religieuses, administratives, des délégations venues des autres provinces et de la population. Manifestation accompagnée de rituel d’enterrement et de funérailles de la CEDEAO, plusieurs allocutions ont été faites pour soutenir le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et les pays de l’AES. Pour ce premier anniversaire de la sortie des pays de l’AES de la CEDEAO, une déclaration de non-retour a été livrée : 

Déclaration de non-retour

A bas l’impérialisme et ses valets locaux !

Vive le Burkina Faso !

Vive les pays de l’AES !

La Patrie ou la Mort nous Vaincrons !

Chers présidents des différents États de l’AES ;

Chers autorités gouvernementales, religieuses et coutumières ;

Acteurs du secteur informel, élèves et étudiants;

Agriculteurs et éleveurs  de l’espace l’AES;

Chers partenaires de l’intérieur et de l’extérieur;

Peuple de l’AES d’ici et d’ailleurs ;

Ce jour,  est si mémorial pour nous que nous nous devons avant tout, de saluer la mémoire de nos martyres qui, au prix de leurs vie ont payé la lourde tribu pour la survie de notre espace AES.

C’est pourquoi, je m’en voudrais de vous demander d’observer avec moi une minute de silence en leurs mémoires.

Merci !

Puisse le Tout-Puissant veiller sur les veuves et les orphelins tout en accordant le repos éternel aux âmes de nos héros.

Peuple de l’AES,

 Cette tribune est l’une des plus précieuses à travers laquelle nous nous devons de magnifier le courage et le sens élevé du patriotisme de leurs excellences, nos trois chefs d’État à savoir le Président Assimi GOETA, Général de corps d’armée, chef de l’État du Mali, le Général de brigade Abdourahamane TCHIANI, chef de l’État de notre très cher Niger et le Capitaine Ibrahim TRAORE , président du Faso, chef de l’État.

Également, c’est  le lieu idéal pour nous, de saluer la bravoure de toutes ces forces combattantes sans distinctions aucune, qui se sont engagées sur le front de bataille pour la souveraineté totale de nos États. Notre reconnaissance va à l’endroit des camarades frères, révolutionnaires, panafricains d’Afrique et du monde entier qui ont su accorder de l’importance à cette lutte afin que triomphe aujourd’hui les pays de l’AES devant l’impérialisme occidental et surtout celui néocolonial.

Peuple de L’AES,

Hier nous étions sur ces lieux, sous le même soleil ardant et aujourd’hui encore nous y sommes. Mais cette fois-ci, pour célébrer une victoire d’étape dans notre combat pour la souveraineté. C’est pourquoi, il est aussi important pour nous de rappeler le chemin idoine qui nous a conduit à cette victoire.

Citoyennes, citoyens du sahel,

Nos États de l’AES, en proie au terrorisme depuis plus d’une dizaine d’années étaient en phase de perdre une bonne partie de nos terres. D’Ailleurs, que dire des énormes pertes en vie humaines. Les dirigeants se succédèrent mais les questions sécuritaires et surtout celles de la lutte pour la souveraineté relevaient pour eux d’un passif.

Heureusement, au cours de ces dernières années, nous avons assisté à la tête de nos États, l’arrivée de chefs d’État patriotes, conscients de la situation que traversent nos pays.

Malheureusement, ils seront lynchés par une organisation sous régionale de nature néocolonialiste malgré la complicité qui existait entre les Présidents de l’Alliance des États du Sahel et leurs peuples étant engagés pour la même cause.

Alors même que les questions de stabilité, de sécurité font partie intégrante des défis à relever par la CEDEAO, celle-ci s’est réduite au contraire en acteur de déstabilisation pure et simple des  Etats de l’AES qui ne cherchent rien que la sécurisation et la souveraineté de leurs États.

Pire, du fait de la rupture réfléchie et souveraine des  peuples de l’AES avec les habitudes impérialistes  françaises, voire occidentales, la CEDEAO s’est muée à un vrai valet local néocolonialiste et pleine d’arrogance.

Prix Nobel des bons élèves de l’impérialisme, la CEDEAO va très loin en prenant  un nombre important de sanctions inhumaines pour dessiner les peuples du sahel.

Ensuite, elle mettra en place un bataillon armée pour stopper les aspirations profondes du peuple frère du Niger.

Camarades frères de l’AES, chers sahéliens de l’intérieur et l’extérieur, toute cette mascarade a  échoué grâce notre mobilisation et détermination.

Ainsi, au nom de la souveraineté, nos État ont fait le choix du peuple, celui de se libérer des fers de cet instrument impérialiste à la date du 28 janvier 2024.

À l’issu de cette déclaration de sortie, la CEDEAO a estimé que notre décision prendra effet un an après. Chose qui n’a pas suscité de débat au sein de nos États respectifs pendant même qu’on assistait à leurs tentatives répétées de déstabilisation de nos pays.

Aujourd’hui, nous sommes effectivement à un an, date précise consacrant notre sortie officielle de la CEDEAO. Mais force est de constater que la même organisation, sous des officines malicieuses a décidé d’accorder un délai de 6 mois de plus qu’elle estime important pour continuer les négociations afin d’obtenir  un retour des États de  l’AES.

Le Naba Guigma de Kolgr Gogo, porte-parole des autorités coutumières représentant du Lallé Naaba

Peuples de l’AES,

 « Tout ce qui a été décidé sans nous est contre nous et par conséquent nous ne sommes aucunement liés » Notre déclaration de départ est sans ambiguïté. Elle est de nature irréversible et n’aboutit à aucune négociation.

Chers dirigeants de la CEDEAO, à titre d’information,  nous voudrions vous faire remarquer que la locomotive transportant les peuples de l’AES est sans rétroviseur. D’ailleurs, nous n’avons aucune raison valable de regarder derrière nous.

Amadou kourouma disait que « lorsqu’on refuse on dit non ». Le peuple de l’Alliance des États du sahel a dit non ! Et vous devez respecter cela.

La même souveraine qui nous offrait le droit d’être membre de la CEDEAO est la même qui nous offre celui  de quitter aujourd’hui. Par conséquent, elle se doit d’être respectée.

Nous, peuples de l’AES n’avons aucune confiance envers vous et nous dénonçons une fois de plus votre  tentative malicieuse  de vouloir en garder longtemps nos états en votre sein afin de parfaire votre plan de déstabilisation.

Nous ne pardonnerons plus jamais un acte d’ingérence quel que soit sa nature et venant de la CEDEAO dans l’espace AES. Cela voudrait dire que les supposés espoirs de négociations sont caduques avec effets immédiats.

Par ailleurs nous a rassuré l’opinion nationale et internationale que l’AES n’est fermée à personne.

Maman AES en allocution entourées de toutes les coordinations féminines de la région

Ceci dit, nous profitons de l’occasion pour appeler une fois, tous les peuples du sahel et amis à la vigilance et surtout à rester mobiliser pour la suite du combat.

Non au néocolonialisme !

Non aux présidents marionnettes !

Non à la trahison des peuples africains!

Honneur au peuple !

Le pouvoir au peuple !

Tout le pouvoir au peuple !

Vive le président Assimi GOETA !

Vive président Abdourahamane TCHIANI!

Vive le président Ibrahim TRAORÉ !

Message lu par Moïse KIENDREBEGO Président du mois de

La Coordination régionale de la veille

citoyenne de la région du Centre-Ouest

By LaPaix

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *